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… le blog du CEURF

 

 Tous les propos libres sont consultables dans le chapitre 30 de l’ouvrage “Whole Body Ultrasonography in the Critically Ill” (Springer, 2010).

Debriefing de la session CEURF du 14 décembre 2012

Le CEURF est heureux de voir que ses sessions en français draînent toujours leur pourcentage de participants étrangers. Notre collègue brésilien Ricardo Cordioli, réanimateur de Sao Paulo travaillant en ce moment chez Laurent Brochard à Genêve, et hébergé à Paris par sa famille dans le 13ème arrondissement, avait voulu faire un jogging le matin du 17, avant sa session clinique. S’étant retrouvé à la porte de son hébergement (une clé oubliée, petit drame qui arrive à tous), en tenue de jogging et donc sans un sou, en plein 13ème, et en décembre, notre collègue a pris la belle initiative de venir, au petit pas de course, le long des quais de la Seine, jusqu’à notre hôpital de Boulogne. C’est lui qui a tenu à ce que cette anecdote soit rapportée dans le blog du CEURF, désirant montrer «quelle énergie mettait un CEURFeur pour se rendre coûte que coûte à sa session clinique». Notre collègue Nord-Américaine, Linda Keyes (Consulting Editor pour Annals of Emergency Medicine et Associate Editor pour Wilderness and Environmental Medicine à ses heures) a donné naissance à «l’espace de Keyes»: c’est ainsi qu’a été appelée cette bande, rectangulaire, limitée en bas par la ligne pleurale, et visible sur une échographie pulmonaire en mode temps-mouvement (1).
Christophe Perrin, chef de service de pneumologie à Cannes, va introduire le concept du CEURF au Collège des Pneumologues des Hôpitaux Généraux.

(1) L’espace de Merlin (d’Elisabeth Merlin, CEURFeuse de Nouvelle-Calédonie) était cet espace délimité, sur une image réelle, entre ligne pleurale, ombre des côtes et bord inférieur de l’image. C’est là que s’inscrivent les artefacts principaux, lignes A et B. A présent, le concept de cet «espace de Keyes» permet de reconnaître, sur un cliché statique, l’état dyspnéique (BLUE-protocol) ou non (PINK-protocol du SDRA) du patient, car en cas de dyspnée, l’espace de Keyes est le siège de perturbations (recrutement des muscles accessoires). Ainsi, en accord avec les principes de l’échographie pulmonaire, on peut faire dire encore plus à un cliché statique.

Merlin_Keyes